Entretien avec M. Mohamed Bellaouane, gérant de la société GPC DZ
Participant au salon des technologies Med-IT, M. M. Mohamed Bellaouane, gérant de la société GPC DZ évoque avec nous l’intérêt que représentent les systèmes d’information géographique (SIG). Une technologie très utile, particulièrement pour les collectivités locales mais qui reste assez peu exploitée en Algérie. La société GPC DZ fraîchement créée entend se faire une place dans un marché qui prend très lentement forme.
Quel est le domaine de spécialité de la société GPC DZ ?
GPC DZ est une jeune entreprise, essentiellement spécialisée dans la cartographie permettant de produire de la donnée géographique. Nous produisons la donnée géographique par deux techniques, la technique de digitalisation, lorsque le support cartographique ou géographique existe déjà. La deuxième technique utilise comme source d’information l’image satellite où la photo aérienne. Nous utilisons des logiciels très pointus avec pour objectif de mettre au point des systèmes d’information géographique ou gérer de manière électronique le territoire.
En quoi excellez-vous aujourd’hui ?
En réalité, nous excellons dans deux domaines. Il s’agit de la construction de systèmes d’information géographique et dans la gestion électronique des documents (GED). Les documents dont je parle sont, de manière générale, des plans techniques en rapport avec le domaine de l’architecture et non pas des documents administratifs
Existe-il aujourd’hui une réelle concurrence dans votre domaine d’activité, en Algérie ?
Non, il n’y a pas de concurrence significative en Algérie dans notre domaine. Quelques entreprises seulement activent actuellement dans ce secteur. Parallèlement, il y a une certaine méconnaissance de ce métier de la part des clients potentiels. Aujourd’hui, de nombreux opérateurs disposent d’une masse importante de données mais qui n’ont pas toujours les moyens technologiques adéquats pour les gérer.
Les systèmes d’information géographique ne sont pas, non plus, suffisamment utilisés en Algérie alors qu’il s’agit d’une technologie très importante pour la gestion du territoire, notamment de la part des collectivités locales. Aujourd’hui, nous sommes face à un problème de formation mais aussi d’information en ce qui concerne cette technologie.
Toutefois, les autorités algériennes ont la volonté d’exploiter ce genre de solutions, ce qui devrait rendre la situation un peu moins difficile.
2010-06-02
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