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Le salaire minimum passe à 15.000 dinars

Le salaire minimum garanti (SNMG) passe de 12.000 à 15.000 dinars à partir du premier janvier 2010. C’est ce qui a été décidé lors de la treizième tripartite tenue les 2 et 3 décembre.

Cette rencontre, réunissant autour d’une même table, les représentants du gouvernement, le patronat et l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a également eu pour ordre du jour l’étude de la question des régimes indemnitaires qui représentent la phase finale de la révision à la hausse du salaire minimum en vigueur en Algérie.

Le premier ministre, M. Ahmed Ouyahia a déclaré, à ce propos, que « la réévaluation des rémunérations des fonctionnaires sera poursuivie avec la finalisation des régimes indemnitaires. En outre, et quelle que soit la date de promulgation du décret en relation avec le régime indemnitaire de chacun des corps des fonctionnaires, les nouvelles indemnités seront versées avec un effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008 ».

D’autre part, les animateurs de la réunion ont été unanimes pour dire que l’amélioration du niveau de vie du travailleur algérien devrait être une priorité, considérant que la révision à la hausse du pouvoir d’achat est « intimement liée à la production de richesse ». Il a également été question de la mise en place d’un système incitatif donnant la possibilité aux salariés les plus performants de gagner plus d’argent, comme c’est aujourd’hui le cas dans de nombreux pays.

Sur un autre plan, les trois parties ont décidé d’annuler le départ à la retraite sans condition d’âge. Cette mesure, rappelons-le, a été mise en place en 1997 sur fond de déstructuration des entreprises publiques. La suppression de cette mesure a été motivée par les pertes générées par les départs massifs à la retraite. Les retraites anticipées coûtent 30 milliards de dinars, chaque année, à la caisse nationale des retraites (CNR). En douze ans l’état a perdu 354 milliards de dinars en raison des départs à la retraire sans condition d’âge.

Il a été également décidé, lors de cette rencontre, de constituer une commission chargée d’étudier les possibilités de prise en charge des allocations familiales par les employeurs afin de réduire la pression sur l’Etat.

Enfin, la tripartite a décidé de mettre en place un groupe de travail dont la mission sera d’effectuer des expertises liées aux différentes mesures susceptibles d’être prises pour améliorer le paysage économique du pays dans sa globalité.

2009-12-05

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