La loi imposant aux investisseurs étrangers d’entrer en partenariat avec des algériens supposés détenir 51% des capitaux des entreprises créées localement devra être révisée à l’occasion de l’adoption de la loi de finances complémentaire 2010.
Cette mesure aurait été envisagée après la baisse constatée au niveau des investissements étrangers en Algérie.
D’après les chiffres officiels, les investissements étrangers sont passés de 102 projets déclarés en 2008 à seulement 4 en 2009.
Une véritable chute libre constatée directement après l’adoption de la loi de finances complémentaire 2009 qui imposé cette nouvelle disposition légale.
Il semblerait qu’en vertu de la nouvelle loi de finances complémentaire, le gouvernement algérien « se contenterait de contrôler le budget devises des investisseurs (et de veiller à ce que) les entrées en devises soient supérieures aux transferts ».
Les autorités algériennes souhaitent, par ailleurs, orienter les investisseurs étrangers vers des secteurs productifs afin de les encourager à exporter leurs produits.
Cette volonté devra être traduite sous forme de texte légal dans la nouvelle loi de finances complémentaire.
Il est important de signaler que malgré la baisse enregistrée au niveau des investissements étrangers en Algérie, en 2009, le nombre global de projets lancés a connu une augmentation. Durant cette année, 20.000 déclarations de projets d’investissements ont été enregistrées contre 17.000 en 2008. Il s’agit de projets lancés par des investisseurs locaux. Ce nombre devra augmenter si les conditions imposées aux investisseurs étrangers venaient à être allégées.
2010-08-10
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13-08-2010
Les chiffres parlent d'eux même. Les projets des investisseurs locaux, n'ont pas baissé, malgré tous les problèmes que vivent ces investisseurs... Cela prouve qu'il y a un potentiel immense, chez l'algérien, qui veut être encouragé et reconnu, au même titre que l'investisseur étranger. Quant au changement de la loi, il est bon de rappeler, malgré toute l'ouverture des 20 dernières années, et à ma connaissance, pas une seule, je dis bien, pas une seule usine n'a été construite par ces investisseurs étrangers...Et pour l'instant, ils ne veulent faire de l'Algérie, qu'un simple comptoir commercial…et c'est dommage, car les facilités d'investissement, surtout en matière de d'exonération, sont très généreuses. Mohamed