Entretien avec M. Rachid Semmad, chargé de la communication au Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI)
«Nous sommes ouverts au partenariat avec les entreprises étrangères» M. Rachid Semmad, chargé de la communication au Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) évoque avec nous les priorités de cette association mais aussi son ouverture sur le partenariat avec les opérateurs étrangers. -M. Rachid Semmad : Le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) existe depuis 1998.
Il a pour mission de défendre les intérêts moraux et matériels des industriels adhérents. A sa création, le CEIMI ne regroupait que les chefs d’entreprises de la Wilaya de Blida. En 2002, il est devenu une organisation patronale d’envergure nationale regroupant près de 700 membres. Ces derniers opèrent dans différents secteurs d’activité
Le développement de la production nationale représente un élément majeur pour nous. Cependant, la production nationale doit également être protégée contre le marché parallèle. Certains importateurs introduisent, sur le marché algérien, des produits de qualité douteuse. C’est un phénomène contre lequel nous luttons de façon continue. D’autre part, nous oeuvrons pour que les taxes imposées à l’importation de la matière première soient allégées afin de permettre aux industriels de proposer leurs produits à des prix compétitifs sur le marché algérien. D’autre part, nous souhaitons que les taxes imposées à l’importation des produits finis et semi-finis soient revues à la hausse afin de protéger la production nationale.
-Est-ce que les entreprises membres de votre association sont intéressées par des partenariats avec des investisseurs étrangers ?
-Effectivement. Je vous informe justement que nous avons eu des rendez-vous avec un certain nombre d’ambassadeurs, en Algérie. Nous avons évoqué lors de ces rencontres les possibilités de partenariat entre les entreprises de leurs pays respectifs et les entreprises adhérentes au CEIMI. Nous avons également rencontré les membres d’une délégation française, dont des algéro-français. Des accords de partenariat sont déjà en vue. En réalité, nous sommes très ouverts quant au partenariat avec des investisseurs étrangers.
-Quels sont les projets du CEIMI pour l’année 2010 ?
-De nombreuses entreprises regroupées au sein du CEIMI sont certifiées. Nous souhaitons, dans un avenir proche, élargir leur nombre. La formation du personnel de nos entreprises figure également parmi nos projets. Nous pensons, au CEIMI, que l’élément humain est l’élément sur lequel il faut miser.
2009-09-10
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