Contrairement aux années précédentes, le quatorzième salon international du livre n’a pas eu lieu au palais des expositions de la Safex, mais de l’autre côté d’Alger, au complexe olympique Mohamed Boudiaf sous un impressionnant chapiteau, en dépit des critiques de certains professionnels de l’édition.
Le salon qui s’est étalé du 26 octobre au 6 novembre a vu la participation de 343 maisons d’éditions, représentant 25 pays. Une surface de 10.000 m² carrés a été dégagée pour l’organisation de cet événement devenu incontournable.
D’un autre côté, les autorités ont accordé un intérêt particulier à ce rendez-vous culturel. Celui-ci a été inauguré par le président de la république qui était, il faut dire, accompagné par la majorité des membres du gouvernement.
En tout 120.000 titre ont été exposés à l’occasion de ce salon qui a été assez fortement visité.
Certaines maisons d’édition ont voulu innover en proposant des livres en version électronique. La maison Alpha édition a proposé un livre audio en version CD. La même maison d’édition a, semble-t-il, décidé de faire un don de 700 exemplaires de ce livre électronique à des écoles pour non-voyants.
D’un point de vue plus large, les livres audio permettent de toucher un plus grand nombre de lecteurs, notamment en raison de leur prix qui sont, notons-le, beaucoup plus bas que ceux des livres en version papier.
Le quatorzième salon international a eu, pour invité d’honneur la Palestine, même s’il a beaucoup été question de littérature africaine. Rappelons, à ce propos, que l’Algérie a accueilli le festival panafricain en juillet dernier.
« Esprit Panaf » est justement le nom donné à un espace réservé aux auteurs africains. Des hommages ont été rendus à certains d’entre eux, de même que des débats autour de la littérature africaine ont été animés au niveau de cet espace africain.
Globalement, le quatorzième salon de l’édition a été riche en ouvrages mais aussi en débats. Cependant, la question la plus importante à avoir été débattue à l’occasion de cette manifestation concerne le marché du livre algérien. Pour les acteurs de ce secteur, la promotion de la production nationale demeure une priorité.
2009-11-06
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