« L’un des plus favorables du bassin méditerranéen ». M. Samir Hamouda, responsable d'un cabinet d'avocats en Algérie, a appelé à l'élaboration des textes d'application du code de l'investissement, précisant que l'environnement de l'investissement en Algérie est "l'un des plus favorables du bassin méditerranéen". Cette tendance favorable est encore soulignée par un expert comptable et commissaire aux comptes, M. Hamid Mohamed Lamine, qui a estimé que la mise en application du nouveau système comptable répond aux normes internationales et contribue à rendre le climat des affaires en Algérie plus attractif.
Ce dernier a relevé que plus de 1 000 comptables et experts comptables ont été formés jusqu'à présent pour appliquer ce nouveau système sur le terrain. Ces importantes déclarations ont été ainsi formulées à la faveur d'une rencontre, à Alger, entre des responsables économiques et experts algériens et leurs homologues français. Cette rencontre de deux jours a réuni des financiers, des juristes et des hommes d'affaires algériens ainsi que des membres de l'association française "Finances et conseil", qui active dans le montage d'opérations financières et le développement de partenariats entre des PME de la région française Paca (Provence, Alpes et Côte d'azur) et leurs homologues des pays de la rive sud de la Méditerranée, dont l'Algérie.
L’événement a particulièrement mis en lumière les récentes mesures prises par l'Etat algérien pour rendre le climat des affaires plus attractif. Notamment les opportunités d'investissement offertes par l'Algérie dans le secteur de la PME. A cette occasion, le délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), M. Abderrahmane Benkhalfa, a affirmé que de nombreux secteurs d'activité en Algérie constituent une "aubaine" pour les investisseurs. A commencer par les banques nationales qui ont mis en place des " corridors spécifiques" visant à familiariser les PME productrices avec le crédit documentaire (crédoc).
Le corridor spécifique est un ensemble de mesures de nature organisationnelle qui constitue un apport de la communauté bancaire, sur forte recommandation des pouvoirs publics, pour faciliter aux PME productrices l'importation des matières premières, des composants et des produits semi-finis nécessaires à leur production, a expliqué M. Benkhalfa, lors d'une rencontre algéro-française sur les PME. Selon le représentant de l'Abef, ces mesures sont déjà en cours, puisque sur le millier d'opérations de credoc que les banques ont effectuées depuis août 2009, "il y en a qui ont été traitées avec doigté et flexibilité car elles concernent des PME productrices qui emploient de la main-d'œuvre algérienne".
2010-02-16
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