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Investir en Algérie : les assurances de KPMG

Le cabinet d’audit KPMG qui édite régulièrement des guides « investir en Algérie » à l’attention des hommes d’affaires, assure dans sa publication de 2010 que le cadre de l’investissement en Algérie demeure très correct. Ce constat intervient après la vague de critiques, notamment européennes, qui a suivi la promulgation de la LFC 2009. (Loi de finances 2009) ainsi les analystes et experts de KPMG font ressortir que les investissements étrangers en Algérie bénéficient d’une grande protection. A ce titre, 45 conventions bilatérales de protection des investissements ont récemment été ajoutées à celles déjà existantes et inscrites sous le chapitre des conventions multilatérales. L’on évoque des pays d’Afrique comme la Libye et le Mali, d’Europe à l’instar de l’Allemagne et de la France, d’Asie tels la Malaisie et le Qatar et d’Amérique à l’image des Etats-Unis et de l’Argentine et qui sont concernés par ces dispositions. C’est ce qui fait dire aux experts du cabinet que la loi sur l’investissement respecte le principe d’égalité, conformément au droit international. Les analystes ajoutent que les modifications des lois ne remettent pas en cause le principe de liberté. Rappelons que la LFC 2010 a reconduit le principe selon lequel les investissements étrangers ne peuvent être réalisés que dans le cadre d’un partenariat dont l’actionnariat national représente 51% au moins du capital social. L’analyse de KPMG assure en outre que le transfert des capitaux reste libre. Cependant la Banque d’Algérie procède à un contrôle à posteriori des transferts effectués. Ces contrôles sont très vigilants, est-il précisé. L’étude qui s’appuie sur des informations de la direction générale du Trésor, ajoute que les apports des actionnaires étrangers ayant pour but de faire face aux coûts de fonctionnement sont encore possibles.

2010-10-05

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