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Investir vert en Algérie

La livraison 2010 du rapport de la Cnuced (Conférence des Nations unies sur le Commerce et le Développement) met en exergue l’impact des changements climatiques sur la nature des investissements que tous les pays devraient promouvoir en recherchant, notamment le concours des entreprises multinationales. Ce rapport a d’ailleurs fortement inspiré des universitaires et chercheurs algériens à l’instar de Ali Mebroukine ou encore Chems Eddine Chitour. Ces derniers invitent fortement l’Algérie à s’inspirer de ce rapport et livrent quelques directives en matière d’investissements intelligents et en rapport avec les préoccupations environnementales de l’heure. L’Algérie qui est signataire de l’ensemble des accords multilatéraux relatifs à la protection de l’environnement est donc conviée à investir dans une économie à faible intensité de carbone. Ainsi recommandent-t-ils à l’Algérie de suivre les orientations du Rapport de la Cnuced et ce, surtout qu’elle dispose d’énormes possibilités pour développer les investissements à faible intensité de carbone. Parmi les actions qui lui sont recommandées citons la mise en œuvre d’une stratégie de promotion des investissements propres, dont l’efficacité serait d’autant plus éprouvée qu’elle se ferait en étroite concertation avec les pays voisins et frères (Maroc, Mauritanie, Niger, Mali, Tunisie, Libye et Sénégal). « Ce sont de tels investissements de la part d’entreprises multinationales (EMN) triées sur le volet, qui bénéficieraient, en priorité, des avantages et des garanties prévues par un code des investissements rénové ». Signale-t-on. sinon et à titre non exhaustif, la diffusion de technologies propres, ce qui suppose que les EMN, appelées à intervenir en Algérie, soient étroitement associées aux entreprises locales (publiques, privées et à capitaux mixtes), ce qui permettra au pays d’acquérir assez rapidement une capacité d’absorption des technologies propres. « Cet objectif sera atteint de façon optimale si les pays voisins parvenaient à mutualiser leurs efforts, d’autant plus, du reste, que le Rapport de la Cnuced recommande fortement la coopération transfrontières » Signale enfin le Professeur d’université Ali Mabroukine.

2010-10-16